Nouveau tarif

Pour rester dans la compétion (et remporter la victoire ?)

Depuis 2023

Je suis un artisan, un technicien qui se retrouve en compétition avec la grande distribution.

Internet était un espace de liberté.

Une place publique.

Une jungle sauvage.

Un désert, une verte prairie, une montagne aux flancs escarpés, dangereux et exaltants.

Et puis les GAFAM sont arrivés.

Les smartphones sont nés.

Et ils ont refermé Internet.

Le cloud finit sa course dans des « hyper centres » comme en parle Boris Beaude dans son ouvrage Les fins d’Internet, publié en 2014.

Tout le monde devrait être connecté.

Avoir un compte, être authentifié.

Dans l’espoir d’avoir accès, de consommer, de travailler, d’échanger, de partager.

Mais aussi, et surtout, d’être contrôlé, mesuré, quantifié, traité, classé, revendu et facturé au passage.

En me questionnant sur d’autres aspects de ma vie, tel que le reconditionnement, la sobriété heureuse, la lassitude administrative, mon intérêt pour l’horizontalité dans les modèles organisationnels et mon désamour de la hiérarchie, j’ai appris a aimer le copyleft.

Le mouvement du logiciel libre met en place, maintien et conserve, depuis ses origines, des dépôts de logiciels en accès libre.

Pas de login.

Pas de mot de passe.

Pas de restriction.

Juste du partage.

Les autres « Apps Stores » conditionnent leurs accès.

Ce n’est pas du partage.

C’est une différence polarisante dans mon rapport au numérique.

J’aimerais poursuivre ma carrière en encourageant toutes celles et ceux qui, depuis les années 1980, nourrissent le progrès numérique et l’accès à l’information sans la privatiser.

Voila pourquoi j’ai changé mon tarif en 2023.